La montée au col de la Fache s’est faite dans le noir, pour une arrivée sous un magnifique lever de soleil, qui réchauffe l’ambiance matinale. La montée à la Grande Fache est impressionnante, une petite expérience en montagne et en escalade n’est pas superflue pour ne pas se sentir bloqué par le vide. Les sensations sont exceptionnelles, pour une montée qui s’apparenterait presque à une course d’arête… On s’y croirait presque !

La vue depuis le sommet est superbe, surtout du coté espagnol. Quelques heures de descente plus tard nous arrivons au refuge de Wallon, nous récupérons un de nos sacs et nous repartons en direction du port d’Arratille. La journée ne fait que commencer !

Le cheminement entre le refuge de Wallon et le Port d’Arratille offre des vues magnifiques sur les lacs d’Arratille et du col d’Arratille. Un cheminement long mais exceptionnel par sa beauté, qui ne peut laisser personne indifférent. L’arrivée au Port d’Arratille offre un paysage complètement différent, essentiellement minéral. Nous sommes en Espagne !

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La deuxième partie de cette après midi est constituée, en grande partie, par des portions plus roulantes. En effet, nous avons délaissé les singletrack pour de grandes allées forestières. En fin d’après midi, nous achevons notre retour par une descente extrêmement rapide, se terminant dans les eaux de la Vendée. La petite grève, terminant la descente, sera notre lieu de bivouac pour le soir, nous y construisons un tarp en vue d’une nuit humide. Adepte d’une philosophie issue de la randonnée légère, nous n’avons pas pris de tapis de sol, ce qui fut une erreur. La nuit à même le sol sur les cailloux a été très inconfortable, heureusement que le cadre au réveil nous a rapidement fait oublier la fatigue accumulée durant la nuit.

Le lendemain matin pour rejoindre le barrage de Mervent nous empruntons un chemin au bord de l’eau partant de l’anse de Mélusine. Ce sentier étroit mais praticable en VTT s’encombrera rapidement par des arbres, des rochers et une végétation extrêmement dense. Les portages se succéderont, nous finirons cette partie de hors piste uniquement en portant nos vélos au dessus des obstacles mais aussi dans les raidillons encombrées par des fougères et d’autres végétaux. La progression est extrêmement lente, le barrage que l’on aperçoit entre les arbres, se rapproche lentement, à une vitesse imperceptible. Ces quelques centaines de mètres nous prendront entre 45min et une heure.

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Vous pouvez trouver ci-dessous l'édito de notre premier numéro qui sera en ligne dans le courant du mois de septembre :

Partir, découvrir, rêver, voir, contempler, voyager. Autant de mots qui ont motivé et qui motivent des générations à se déplacer et à se créer leurs propres aventures. Nous n’avons pas échappé à la règle. Malgré de modestes ambitions, nous avons voulu à travers cette revue, vous faire partager certains épisodes de nos vies.

Le terme « d’aventure » pour notre revue est très peu approprié. En effet, vous ne trouverez pas de descriptif des épopées des grands aventuriers du passé et des temps modernes ; nous en avons ni l’expérience ni la trempe. Si ce sont ces « aventures » qui vous intéressent, nous vous conseillons de vous orienter vers d’autres revues aux ambitions plus affirmées. Nos expériences aussi modestes soit-elles, sont faisables par tous. Mais l’accessibilité, est-elle un facteur pour déclasser une « aventure » à un statut inférieur. Nous pensons le contraire, notre définition est bien plus large. Nous ne remettons pas en cause les voyages réalisés par l’élite aventurière, au contraire, nous en sommes très admiratifs. Cependant nous pensons que l’expérience personnelle définit un degré d’aventure qui est propre à chacun. Ainsi tout le monde peut partir à l’aventure à sa manière et selon ses ambitions.

Le numéro sera en ligne sur ce blog. Cependant vous pouvez nous envoyer vos coordonnées afin que nous vous fassions parvenir la version informatique de notre revue.

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